La force pour l’écrit.
Quand
le froid sème en nous un peu de mal de vivre
Oublié,
çà et là, comme l’on ferme un livre
Au
peut-être de soi dans le ventre du temps
Oublié
de la vie que le lointain fredonne
En
un ciel ignoré que l’Ignoré pardonne
Il
faut bien du courage et beaucoup d’abandon
La
force pour l’écrit et pour l’écrit le don
Comme
on connut « l’ainsi » qui se crut un « pourtant ! »
Les
chemins envolés parsèment sur les murs
Des
ombres égorgées par les cris d’un murmure
Et
dans le froid blessant dont le corps se fait pieux
Lorsqu’il
ne reste rien qu’un peu de retenu
Pour
l’âme ou pour l’esprit qui recherche les nues
Il
faut bien du courage et beaucoup d’abandon
La
force pour l’écrit et pour l’écrit le don
Comme
on appelle à soi la puissance de Dieu !
De
n’être rien du tout ce n’est pas tant le deuil
Il
est toujours, aux mots, le possible d’un seuil
Mais
le temps par le temps s’indivise et s’éteint
Comme
à la croix des jours se tait l’abnégation…
Comment
vaincre l’oubli de sa révolution
Lorsqu’il
faut du courage et beaucoup d’abandon
La
force de l’écrit et de l’écrit le don
Chaque
fois recherchant où s’ouvre le matin ?
Pour
l’amour d’être en vie quand bien même ses leurres
Depuis
l’oubli de soi comme en soi ce qui pleure
Il
serait « l’émouvoir » plus ému que lui-même
Ou
bien son propre Enfant acquitté des blessures
Comme,
pour Lui, prier, ainsi que le rassure
Le
courage d’écrire et beaucoup d’abandon
La
force de l’écrit et de l’écrit le don
Chaque
fois qu’en pensant Il reçut un « Je T’aime ! »
Quand
le froid sème en nous un peu de mal de vivre
On
cache son regard dans n’importe quel livre
On
y trouve un chemin d’un chemin épleuré
«
La rivière Piedra *
» où s’assit Une Femme
Entre
ses mains son cœur, la beauté de son âme
Le
courage d’aimer et beaucoup d’abandon
La
force de l’écrit et de l’écrit le don
Oubliée
: « Je me suis assise et j’ai pleuré *
!
»
*
Paulo Coelho
Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise
et j’ai pleuré
Alain Girard
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Le 31 12 2012
Dépôt SACEM au nom de : SARAH et LUCIE GIRARD